mardi 30 mai 2023



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calendrier 2024
SEMAINE N°11 date kms sorties
MARDI

12/3 30
50
70/80
100
120/130
Cauville
Etretat
Yport
Fecamp
Valmont
JEUDI 14/3 30
50
60
100
120/130
Angerville L'Orcher
Bolbec
Lanquetot
Allouville Bellfosse
yvetot
SAMEDI 16/3 30 km
50/60
70/80
100
120/130
St-Romain
Tancarville
Marais Vernier
Bourneville
Monfort/s/Risle

CIRCUIT FECAMP



Récit: Paris Brest Paris 2023« Mais pourquoi tu fais ça ? »


Paris-Brest-Paris – Le récit de Clémence
« Mais pourquoi tu fais ça ? » Le Paris-Brest-Paris chacun le vit à sa manière. Se lancer dans une telle aventure se passe de raisons. Il faut laisser de côté la logique et le rationnel, simplement se laisser porter, pousser ou repousser par le vent.
Clémence Legrand nous fait le récit de son expérience. Il y a ceux qui vous encouragent, ceux qui vous admirent, et il y a ceux qui ne pourront jamais comprendre pourquoi se donner tant de mal à se lancer un défi aussi « inutile ».
Paris-Brest ou Brest-Paris pourquoi pas mais alors Paris-Brest et retour, quelle idée ! « Conquérant.e. de l’Inutile »
LIRE LA SUITE , une expression utilisée par les alpinistes à la conquête des plus hauts sommets. Une expression reprise sur le brevet de 1 200 km de la « Route du Silence » en août 2022.

À quoi bon ? Toujours plus loin, toujours plus haut, pourquoi repousser les limites de nos corps, de nos esprits, à contre-courant de la performance et de l’efficacité demandés par la société ? Justement pour exister, pour résister pour créer, se créer un sas de liberté ? Le temps d’une respiration.

Aujourd’hui, j’aime reprendre cette expression, et simplement prendre le temps, ressentir le paysage, traverser l’espace et me laisser traverser par lui. J’aime jouer sur mon vélo et grâce à lui. Fidèle compagnon de voyage, j’aime les chemins de traverses qu’il me permet d’emprunter. J’aime les surprises et les rencontres que lui seul peut m’offrir. Par sa simplicité en tant qu’objet et moyen de déplacement il me fascine et fascine à leur tour les habitants des villages traversés. Mais comment est-ce possible de parcourir tant de kilomètres en si peu de temps, dans une forme d’abnégation de soi ? Et pourquoi ?

Le Paris-Brest-Paris, un jeu que l’on prépare et qui nous accapare. Une histoire que l’on construit entre copains sur les BRM 200, 300, 400 et 600 km, et plus encore sur les Brevets de 1 000 ou les Traversées de France. Des copains de vélo, d’un jour, qui deviennent des copains de vélo de toujours. Une présence plus ou moins proche mais qui est nécessaire pour avancer, un soutien sans faille, et une solidarité sans égale.

Pour préparer cette épreuve, il a fallu en avaler des kilomètres de bitume…

Il a fallu se prendre le vent de face, la pluie, l’orage, comprendre ses besoins en termes de sommeil et d’alimentation. Le 23 août 2023, départ pour la grande fête du vélo sur ma petite machine à moi, qui à elle seule raconte déjà des tas d’histoire. La sortie de Rambouillet, c’est une file incessante de vélo, j’ai des images en tête d’embouteillage de vélo. La route est à « nouveau » à nous. Comme si le temps de quatre jours, la voiture n’existe plus, c’est le vélo qui reprend ses droits.
Sur la route, je profite des petits ravitaillements volants, préparés avec amour et annoncés en grande pompe par Alice, une jeune fille du village. J’aime prendre le temps de discuter dans ce petit village qui nous a prévu thé, café, gâteaux et concert. À ce moment-là, sur le retour, je porte le maillot de la Bretagne. Un comble pour une Normande qui tout au long du retour entendra derrière elle : « Ah vous l’avez vu la petite Bretonne ! ». Et non je ne suis ni petite, ni Bretonne. Mais j’aime la Bretagne et ce maillot m’aura permis des rencontres et des échanges. J’aime la Bretagne, ses galettes saucisses et l’accueil de ses habitants.

J’aime voir les gens derrière leur fenêtre nous faire de grands signes, j’aime voir leur sourire à notre passage et l’énergie qu’ils déploient à vouloir nous faire plaisir et que nous soyons bien. Les enfants qui nous ont préparé des pancakes, et la maman de m’expliquer que c’est de leur propre initiative : « Bah tout le monde le fait, nous voulions le faire aussi. Nous voulons juste vous faire plaisir. » Les enfants de l’école primaires de Tintiniac qui ont fait des dessins et les ont imprimés en cartes postales. J’en ai pris une de chaque et j’en ai offert deux. C’est tellement touchant.

Rouler seule de nuit cela n’est vraiment pas facile. J’ai pourtant une belle dynamo et une lampe frontale mais sur les petits chemins de campagne et avec la fatigue je suis bien contente de voir les phares rouges des autres vélos pour pouvoir suivre leur trajectoire. Une sortie de route est si vite arrivée.

La route ici n’a que très peu d’intérêt vous l’aurez remarqué je n’en parle pas ou presque pas. Ce qui marque est ailleurs.

Arrivée à Brest le temps de voir la mer, il est déjà temps de reprendre la route. Nous avons bien dormi, bien mangé, nous traversons le pont pour sortir de Brest et là, voici un ravito sauvage dans une camionnette « Donnons des Elles au vélo » et deux personnes qui nous distribuent à la volée des fraises de Plougastel.
Durant la nuit, je roule avec deux Italiens. Ils roulent vraiment très forts et me maintiennent à un rythme que seule et dans cet état de fatigue je ne pourrai tenir. Ils s’arrêtent pour la nuit. Je suis rattrapée par un autre couple qui me prend pour une jeune de 20 ans. La femme me donne une boisson énergisante. Mon état de fatigue a dû lui faire peur !

Je continue un peu la route avec eux. Jusqu’à les perdre et me retrouver seule à nouveau. Cette route, cette nuit-là sera vraiment pour moi la route de l’enfer. La nuit noire, le bruit des roues sur le bitume, des cassettes, la ligne incessante de phares rouges qui m’obnubile et m’hypnotise. Je prie pour que le jour se lève et en même temps, les kilomètres restent figés sur mon compteur (inexistant), en tous les cas dans ma tête.

Je suis les flèches, c’est un bonheur de rouler sans GPS (autre petit bonheur du PBP). Il me reste 150 km et je dois arriver avant 11 h 15. Alors il faut que le jour se lève pour que mon corps arrête de vouloir dormir et que je puisse enfin avancer. Je prends de la hauteur, pose ma couverture de survie, m’endors sous les étoiles et en contrebas le flot incessant des vélos. Je suis réveillée par un cycliste qui vomit de manière très bruyante. Je réalise encore une fois la chance que j’ai de ne pas avoir de problème gastrique. Je mange en permanence sur mon vélo, du moins toutes les heures en petite quantité mais je mange. Dans ce genre d’effort, c’est comme pour la soif il ne faut pas attendre de la ressentir pour boire. C’est alors déjà trop tard.

Dernière ligne droite vers Senonches

J’ai l’impression de descendre mais j’apprendrai plus tard que c’est bel et bien une montée. Au ravitaillement de Mortagne au perche j’ai retrouvé Thierry et Franck. Ils sont fatigués mais ils ont dormi. Nous repartons ensemble mais moi je n’ai pas dormi et ne tiendrai pas longtemps avec eux.

Je m’arrête pour dormir une première micro sieste, puis une deuxième, puis une troisième. De plus en plus rapproché, mon corps exige des micro siestes. Il m’ordonne de m’arrêter et pour un peu plus que 15 minutes. Je décide de m’arrêter vraiment et de dormir 40 minutes. Les gens tombent comme des mouches sur le bord de la route. Littéralement ils s’effondrent sur eux-mêmes. Les positions dans lesquelles ils sont pour certains trahissent leur état d’épuisement le plus profond.

Quelques kilomètres avant l’arrivée deux personnes font une chute devant moi, comme ça pour rien. Une inattention d’un dixième de second et c’est une sortie de route assurée. Je m’arrête pour vérifier que tout va bien et appeler les secours si nécessaire. Ils se sont pris un muret ou un panneau de signalisation. Ils sont amochés mais ils veulent repartir. Quelle est la part de l’inconscient. Sont-ils à ce point anesthésiés qu’ils ne ressentent aucune douleur ? Pourquoi aller si loin dans l’oublie de soi ?
Finalement, me voilà de retour à Rambouillet. Dans un PMU, on m’a demandé « Mais du coup vous faites combien de kilomètres par jour ? ». J’ai pris un temps et puis j’ai fini par dire : « Je n’ai pas de réponse à vous donner il faudrait d’abord que l’on définisse ce qu’est une journée ! ».

Une expérience hors du temps
Ne me demandez pas si je le referai. Sur d’autres projets j’avais dit non de suite. Et finalement, on ne sait pas pourquoi on le fait mais « si seulement je le savais je crois bien que je n’irai pas ! »

Texte et photo : Clémence Legrand

vendredi 12 mai 2023

Voyager en train avec son vélo, demandez le guide de l’été 2023 !


LA PIERRE LEBIGAUT
Chers amis,
C’est avec une profonde tristesse que les associations La Pierre Le Bigaut, Mucoviscidose et Vaincre la Mucoviscidose annoncent l’arrêt des 2 événements : la Rando Muco et la PLB Muco après les éditions 2023.

LIRE LA SUITE La PLB Muco du samedi 24 juin sera donc la 31ème et dernière édition et la Rando Muco aura vécu sa dernière le dimanche 30 avril. C’est la fin d’une formidable aventure humaine qui aura vu en trente ans environ 300 000 participants défiler à Belle-Isle-en-Terre et Callac, encadrés et accueillis par 110 000 bénévoles avec le soutien inconditionnel de plusieurs centaines de partenaires.

En 1992, peu de gens connaissaient le mot MUCOVISCIDOSE et encore moins les effets de la maladie. Pour beaucoup de familles touchées, le lourd quotidien rythmé par les soins et l’angoisse oppressante d’une fin inéluctable était entouré de tabous qui conduisaient à l’isolement.

A l’époque, un des slogans de l’Association Française de Lutte contre la Mucoviscidose (devenue depuis Vaincre la Mucoviscidose) était : « La mucoviscidose, en parler, c’est déjà aider ». Depuis le début, l’association La Pierre Le Bigaut, Mucoviscidose s’est donné trois missions : INFORMER, SENSIBILISER, COLLECTER DES FONDS. La création de la PLB Muco en 1992 et de la Rando Muco en 1995 a servi de tremplin pour réaliser ces trois objectifs avec succès.

Nous pouvons collectivement être fiers du travail accompli (organisateurs, participants, bénévoles, partenaires). Nous avons apporté l’information sur la mucoviscidose dans plus de 1000 écoles, collèges, lycées et à environ 15000 associations. Sans connaître le chiffre de 2023, nous pouvons d’ores et déjà annoncer que notre contribution à la recherche et aux soins dépassera allègrement les 13 millions d’euros en 31 ans, utilisés sous l’égide de Vaincre la Mucoviscidose. Malheureusement, Yannick Cornanguer, responsable de la Rando Muco à Belle-Isle-en-Terre et Daniel Bercot, fondateur de la PLB Muco à Callac, n’ont pas réussi à transmettre le témoin à d’autres bénévoles.

L’organisation de tels événements est une lourde charge mentale et un travail de l’année qui laisse peu de place aux loisirs et à la vie de famille et ce malgré le précieux renfort de 2 salariés de Vaincre la Mucoviscidose. Sans leur inestimable contribution nous n’aurions pas tenu 31 ans. En 1992, le gène responsable de la Mucoviscidose venait d’être découvert (1989) et l’espoir des familles était grand. Nous étions nombreux et nombreuses à l’époque à penser que ce serait l’histoire de quelques années pour en venir à bout. C’était mal connaître cette maladie très complexe (plus de 2000 mutations connues à ce jour) mais, la ténacité des chercheurs, associée à leur très grande compétence, permet aujourd’hui de prédire un avenir meilleur aux patients. Sans guérir de la mucoviscidose, les nouvelles thérapies permettent à environ 65% d’entre eux de retrouver une vraie vie. L’espoir est en marche et toutes celles et ceux qui nous ont accompagnés depuis 31 ans peuvent être associés à cette grande étape dans la lutte contre la mucoviscidose.

L’association La Pierre Le Bigaut, Mucoviscidose ne se met pas en sommeil, nous avons la volonté de continuer le combat, mais avec des formules plus « légères » qu’elle aura l’occasion de présenter au courant de l’automne.

Par solidarité et pour fêter dignement cette dernière édition nous vous invitons à nous rejoindre encore plus nombreux le 24 juin à Callac.

MERCI, à vous les Participants, Bénévoles, Partenaires et Donateurs, notre gratitude envers vous est à la hauteur des résultats obtenus grâce à votre solidarité et générosité. Nous sommes fiers d’avoir pu compter sur vous.

vendredi 20 janvier 2023


voyage à vélo

Voyagez léger et en toute sérénité grâce à Deliverbag


Deliverbag est une entreprise spécialisée dans la gestion des bagages pour les groupes de cyclistes.
La bonne nouvelle pour les licenciés de la Fédération française de cyclotourisme, c’est qu’elle vient de rejoindre le Club avantages de la Fédération !
Si vous êtes un habitué des voyages à vélo, vous en conviendrez, le plus gros souci est la gestion des sacoches toujours trop lourdes et pleines.
À moins que vous soyez un adepte du minimalisme et du bikepacking, il est difficile de faire léger.
Je ne sais pas vous, mais moi en vieillissant, j’ai besoin de plus de confort. J’ai passé l’âge de dormir à même le sol et de manger froid…

LIRE LA SUITE Pour cela Deliverbag peut vous simplifier la vie en vous débarrassant du fardeau de transporter vos bagages tout au long de votre parcours en France.
La genèse du concept Deliverbag

Si vous connaissez le monde de la randonnée pédestre et l’univers du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, alors vous avez déjà entendu parler de « la malle postale » ? Pourtant, ce n’est pas le modèle qui a inspiré les créateurs de Deliverbag. Leur inspiration vient de beaucoup plus loin, du Japon précisément.

Lors d’un voyage entre Tokyo et Kyoto les jeunes entrepreneurs découvrent le concept de livraison de bagages qui se nomme là-bas le takkyubin. Car selon eux, au Japon, personne ne se déplace avec son bagage ! Votre valise va d’hôtel en hôtel et vous voyagez les mains dans les poches ou presque. C’est ce concept qu’ils vous proposent aujourd’hui adapté au cyclotourisme.

Comment ça marche ? Si vous voyagez en groupe d’au moins 10 personnes, voyager léger est essentiel pour maximiser votre confort et votre plaisir de conduite lors de votre voyage à vélo. Cependant, il peut être difficile de minimiser vos bagages, surtout si vous avez besoin de transporter des vêtements, de la nourriture, des équipements de camping ou d’autres articles essentiels. C’est là que Deliverbag intervient pour vous offrir une solution pratique. Vous déposez simplement vos bagages au point de départ de votre itinéraire et Deliverbag se charge de les transporter jusqu’à votre point d’arrivée. À votre arrivée, vos bagages vous attendent, prêts à être récupérés, vous permettant ainsi de voyager en toute légèreté et de profiter pleinement de votre expérience cycliste.
voyage à vélo

Un autre avantage majeur de Deliverbag est sa couverture nationale. Peu importe l’itinéraire que vous avez choisi pour votre voyage à vélo en France, Deliverbag est présent pour vous accompagner tout au long de votre trajet, vous permettant ainsi de vous concentrer uniquement sur votre expérience de cyclisme.

Suivez vos bagages en temps réel


Vos bagages vous suivent, mais vous pouvez également suivre vos bagages via votre smartphone. La fiabilité et la sécurité sont au cœur du service de Deliverbag.
L’entreprise s’engage à assurer la sécurité de vos bagages tout au long de leur transport. Vos bagages sont étiquetés et traçable à l’aide d’un système de suivi en ligne, vous permettant de connaître leur statut en temps réel.


Un voeu de Paul Eluard


The partisan-Leonard Cohen

Jean-Roger COSSIMON